Son « il » a des yeux couleur de charbon, frangés d’une épaisse soie ombrant le contour des pommettes.
Son « il » a la peau couleur de miel et l’odeur du pain d’épices.
Son « il » dessine les contours de son visage au moyen d’une barbe de trois jours qui la chatouille ou la pique, c’est selon.
Son « il » a une bouche couleur grenade et douce comme un pétale de velours.
Une forêt luxuriante de boucles brunes courtes entoure le front, les oreilles et le cou de son « il ».
Son « il » a une belle tête posée sur un cou fort et stable.
Les bras de son « il » sont musclés, pleins de vigueur et protecteurs.
Elle pose son oreille sur le torse de son « il » et entend le boum boum régulier et rassurant de son coeur.
Son « il » a un dos puissant qui ravit leurs enfants.
Son « il » à leur grande joie ou frayeur peut se transformer en éléphant majestueux, en fier étrier impétueux ou en fauve féroce et dévorant.
Son « il » est planté bien droit dans le sol, les pieds nus dans le sable chaud,les cuisses puissantes, le tronc dressé tel un arbre qui absorbe les rayons salutaires et bienfaisants de l’astre solaire.
Son « il » est la main nourricière de la famille, le docteur des petits et gros bobos, le héros de tous.
Mais son « il » est un colosse au pieds d’argile.
Son « il » est submergé, englouti par un tsunami imprévisible.
Son « il » n’est plus son île.
Son « il » n’est que désillusion.
Son « il » n’était qu’illusion.
Son « il » est devenu MON « IL ».
Son « il » est resté l’île de leurs enfants.
Dans sa vie, maintenant, elle ne voit que des presque « il » !
Un petit Haïku :
Je Tu Il Nous Vous
Singulier/pluriel, masculin/féminin
L’humain.
13 février, 2014 à 20 h 52 min
Atelier du 10 février 2014 : Mon île
Son « il » a des yeux couleur de charbon, frangés d’une épaisse soie ombrant le contour des pommettes.
Son « il » a la peau couleur de miel et l’odeur du pain d’épices.
Son « il » dessine les contours de son visage au moyen d’une barbe de trois jours qui la chatouille ou la pique, c’est selon.
Son « il » a une bouche couleur grenade et douce comme un pétale de velours.
Une forêt luxuriante de boucles brunes courtes entoure le front, les oreilles et le cou de son « il ».
Son « il » a une belle tête posée sur un cou fort et stable.
Les bras de son « il » sont musclés, pleins de vigueur et protecteurs.
Elle pose son oreille sur le torse de son « il » et entend le boum boum régulier et rassurant de son coeur.
Son « il » a un dos puissant qui ravit leurs enfants.
Son « il » à leur grande joie ou frayeur peut se transformer en éléphant majestueux, en fier étrier impétueux ou en fauve féroce et dévorant.
Son « il » est planté bien droit dans le sol, les pieds nus dans le sable chaud,les cuisses puissantes, le tronc dressé tel un arbre qui absorbe les rayons salutaires et bienfaisants de l’astre solaire.
Son « il » est la main nourricière de la famille, le docteur des petits et gros bobos, le héros de tous.
Mais son « il » est un colosse au pieds d’argile.
Son « il » est submergé, englouti par un tsunami imprévisible.
Son « il » n’est plus son île.
Son « il » n’est que désillusion.
Son « il » n’était qu’illusion.
Son « il » est devenu MON « IL ».
Son « il » est resté l’île de leurs enfants.
Dans sa vie, maintenant, elle ne voit que des presque « il » !
Un petit Haïku :
Je Tu Il Nous Vous
Singulier/pluriel, masculin/féminin
L’humain.